Dans les années 1960, l’architecte Savin Couëlle aborde les rivages du Var. La maison phare tout en courbes intérieures qu’il bâtit prolonge le style Costa Smeralda développé en Sardaigne, et l’éthique naturaliste partagée avec son père Jacques Couëlle.
Notre Atelier L’Exploreur a pris en charge la rénovation de la maison et redonne vie aux valeurs poétiques et hédonistes de l’architecture-sculpture.
Un long travail de recherche nous a permis de s’imprégner de l’esprit des lieux formidablement interprété par Savin Couëlle, afin de préserver son œuvre et imaginer la page contemporaine de son habitabilité.
Aucune modification notable de l’enveloppe…rénovation globale de la maison, agencement, aménagement de l’ancien garage, création d’un nouveau garage en pierre du site en partie Est, création d’une piscine et multiples terrasses, aménagement paysager…
“Dans les années 1960, l’architecte Savin Couëlle aborde les rivages du Var. La maison phare tout en courbes intérieures qu’il bâtit prolonge le style Costa Smeralda développé en Sardaigne, et l’éthique naturaliste partagée avec son père Jacques Couëlle. Notre Atelier a pris en charge la rénovation de la maison et redonne vie aux valeurs poétiques et hédonistes de l’architecture-sculpture.
Entre architecture, sculpture et tradution insulaire, Jacques Couëlle crée, dans les années 1960, le style Costa Smeralda au nord de la Sardaigne. Dans ce projet de maison sémaphore réalisé en 1968 sur la côte varoise, son fils Savin Couëlle exprime plus qu’un héritage. Dans une époque de constructions rationalistes et fonctionnalistes, refuser d’obéir au canon de l’angle droit est un acte manifeste.
Le vocabulaire formel de l’architecture sculpture tel que l’envisagent le père et le fils tient de l’expérimentation. Tout en forgeant leur idéal, ils témoignent d’une volonté vitale d’intégrer la nature à un mode de vie destiné à satisfaire l’imagination. Ainsi les ouvertures et les fenêtres révèlent des pans de paysage saturés de lumière.
Véritable œuvre ouverte, de pièce en pièce, sur trois niveaux, on circule par des passages, des corridors, des volées de marches offertes au jardin ; on se perd, on se cherche, on s’interpelle.
Il en résulte une effervescence, une circulation anarchique qui épouse la douceur des courbes. Car c’est bien la relation du corps en mouvement avec l’espace qui intéresse l’architecte. Cette fantaisie architecturale a été commandée dans les années 1960 par des passionnées de voile qui souhaitaient faire escale sur un versant naturel de la côte varoise.
Pensée telle une enveloppe de plâtre, elle respire comme un organisme vivant traversé par le souffle de la mer.
L’agence L’Exploreur s’attache à scruter les paysage de la région PACA pour dénicher ces perles rares d’architecture qui ont la capacité de s’intégrer à un milieu naturel exceptionnellement préservé. Un esprit de collection anime ses recherches pour acquérir, rénover, vendre ou louer des maison et jardins d’exception.
Enfant du Sud, Rémi Guisset & Jérémy Bailet orchestrent le tempo de l’atelier. Avec Cerise Doucède, photographe céramiste et scénographe, Ronan Munuera designer, et Rémi Bertola architecte d’intérieur, le récit de l’art de construire est au cœur de leur passion.
Chacun apporte aux projets de rénovation cette touche d’enthousiasme et de compétence qui questionne le geste artisanal, les matériaux, l’époque, la pensée des architectes, afin de constituer une archive vivante et documentée.
Dans ce regard collectif, exercé à capturer la beauté, chacun évoque pêle-mêle ses sources d’inspiration. Malaparte et Capri, Gio Ponti, la presqu’île de Giens, la céramique, Mona Hatoum et le studio KO, le mobilier de Pierre Chapo, la Sicile , Giuseppe Penone et l’abbaye du Thoronet, le dessin de la lumière, l’architecture d’André Lefèvre… Les clients de l’Exploreur ne s’y trompent pas. Ils sont eux aussi des curieux, des créatifs, des collectionneurs, des passionnés. L’agence enrichit leur vision d’un Sud habité par la création contemporaine. Une vision d’esthètes qui célèbre l’exploration d’un monde traversé par le design, la recherche “d’architectures de la disparition”, le chant des Cigales, le clapotis de la mer et l’odeur des pins.”
texte Cécile Vaiarelli, photos Bernard Touillon – Article maison sémaphore pour Maisons Côté Sud octobre novembre 2022
« Un univers poétique, seul est habitable » André Bruyère
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